Face aux idées reçues concernant le travail des seniors (coût, flexibilité, performance, âge, difficultés de management, santé, nouvelles technologies, formation, image, mobilité, etc.) les séniors présentent pourtant des atouts incontestables :

Ces profils sont chers ? Beaucoup plus souples sur la rémunération que ce que l’on imagine : ce n’est pas leur principal moteur pour travailler.

Les seniors sont moins opérationnel·le·s ? Les expériences et connaissances éprouvées dans leurs domaines de compétences, les enjeux de l’entreprise, etc. leur permettent une meilleure prise de recul.

Difficiles à manager ? Ces profils sont souvent fédérateurs ou régulateurs dans les équipes et leur analyse est souvent plus globale, altruiste et objective. Avec d’excellentes capacités de mentorat, les seniors savent aussi davantage maitriser les situations complexes de crise et de stress en apportant stabilité et cohérence.

Surdimensionnés ou moins impliqués ? Les profils seniors ne sont plus carriéristes, ne cherchent pas à prendre la place de leur chef, ne se mettent pas en concurrence, sont souvent des contributeurs loyaux et fidèles à l’entreprise, en particulier lorsqu’on leur donne leur chance.

La communication ? Outre un réseau plus important que celui d’un profil junior, les seniors connaissent mieux les réseaux d’acteurs et les circuits de décision.

Dénués d’ambition et centrés sur l’efficacité, ces profils apportent aussi écoute et une certaine liberté de parole, souvent complémentaire à celle des juniors.

Moins mobiles ? C’est une idée reçue sur les seniors, car très souvent ces personnes sont plus libres et disponibles.

Difficiles à intégrer avec des jeunes ? Au contraire ! Les seniors y jouent un rôle de régulation sociale ; ce sont des individus qui connaissent bien leurs forces et leurs faiblesses et apportent de la sérénité dans un contexte de transformation profonde des organisations.